Exposition

E-ARTEXTE

Dans la première galerie, on pourra voir les étranges et troublantes oeuvres de Dominique Morel. Partant d’une phrase de Rainer Maria Rilke tirée des Cahiers de Malt-“ “Jadis l’on savais ou-peut-être s’en doutait-on seulement- que l’on contenait sa mort comme le fruit son noyau“. Dominique Morel poursuit son exploration intérieure de la forme Qu’elle s’acharne a renverser. Source : La “jeune“ sculpture à la galerie trois points, texte d'introduction.

My work plays on the concordance of matter and shape through tension, to achieve a hybrid shape which simultaneously references the mineraI, vegetable and animal kingdoms ... I build my objects with bamboo stretched and tied with waxed sisal.

En association avec le Regroupement des associations d'artistes en arts visuels (RAAV), les maisons de la Culture de la Ville de Montréal présentent l'exposition DANS DIX ANS l'AN 2000. Dominique Morel a participé à celle tenue à la maison de la cultre du Plateau Mont-Royal qui regroupait 15 artistes et le Groupe accumulations charnières.

Tenue en collaboration avec la galerie Elena Lee, la galerie Graff, la galerie Trois Points et Artistes Invité(e), cette exposition regroupait 27 artistes en arts visuels.

(…) Morel has revealed to us a need to discover and reveal the secret of the object. Poetically beautiful as she reveals this truth to be, we are spiritually compelled ta discover this truth with her. In this highly sensitive, intuitive process, Morel has shaped a personal vision of continuity between myth and history, personally engaging us at the point where this has become for her the creative act.

Dominique More nous tend une matière par des jeux de corde. Suspendues dans l'espace de fragiles carènes, submergées en flottaison, encrées à l'air libre qui s'évadent déjà par projection d'une ombre vers l'autre dimension de l'être.

«Mon travail joue sur la translucidité de la matière tellement tendue qu'il suffirait d'une piqûre d'épingle pour dévoiler son contenu : mais pas assez transparent pour le reconnaître, l'identifier. » 

Dans sa nouvelle série intitulée " Le Cri ", Dominique Morel cherche toujours à circonscrire cette tension charnelle en pénétrant davantage au cœur  du corps. Dominique Morel opère la matière pour l'ouvrir comme des lèvres de chair que l'on maintient écartelées pour mieux en explorer la blessure. Dans un instrument à corde, le son nait de la tension de la corde qui se répercute dans le corps de l'instrument. Il en est de même pour "Le Cri" de Dominique Morel. Sans cette tension, le Cri se fermerait pour redevenir un contenant fictif.

Qui peut affirmer ne pas se sentir concerné par la condition humaine, thème universel s’il en est ? Traité en relation avec la société contemporaine, ou encore associé à nos origines les plus lointaines et les plus mythiques, la majorité des 35 participantes de Femmes-Forces en font leur principale problématique.

Exposition accompagnant le mémoire présentée à l'Université du Québec a Montréal comme exigence partielle de la maitrise en arts plastiques.